Salle de convivialité

Dans ce lieu attenant généralement à la piste, muni de tables et chaises, les adhérents peuvent échanger, jouer aux cartes entre deux parties de boules. Ainsi cela permet un lien social pour se retrouver autour d’un verre afin de discuter du temps qu’il fait ou de tout autre sujet…

Pour la petite histoire…

Les sociétés ont longtemps été des cercles fermés : on ne pouvait y entrer qu’en étant parrainé. Les membres se recrutaient selon les affinités sociales, politiques et religieuses.  Jusqu’au début des années 1970, on ne pouvait appartenir à deux sociétés à la fois, et ceux qui amenaient des invités « étrangers » risquaient des amendes.


A l’instar des Cercles Britanniques, les femmes n’étaient pas admises dans ces lieux. Pendant longtemps, il était normal de ne pas avoir d’activités mixtes. La boule de fort était donc réservée aux hommes. Les laïcs et anticléricaux craignaient aussi que les femmes ne racontent au curé pendant les confessions ce qu’il se passait dans les sociétés. Enfin, les hommes appréciaient de se retrouver sans qu’une femme ne vienne – selon eux – jouer les trouble-fêtes.


Depuis le milieu des années 1970, les femmes y sont admises. Le développement des challenges a fait évoluer l’esprit des sociétés, qui se tournent davantage vers la compétition sportive. Les compétitions mixtes ont favorisé l’intégration des femmes. Depuis les années 1990, la moyenne d’âge a baissé et ce sport n’est plus réservé aux retraités du village !